Amis lecteurs, vous allez vous demander en quoi une association se destinant à aider au développement en Afrique peut être plus avant-gardiste que les milliers d’autres organisations de même engeance qui envahissent la planète.
C’est simple, tout est dans l’état d’esprit.
PUVM n’est pas seulement une petite association de quartier dont les membres se sont levés un jour en disant : « et si on créait une assoc ! ».
PUVM (Partenaire pour Une Vie Meilleure) est la sœur jumelle d’une ONG Tanzanienne, PBL (Partners for Better Life), qui existe depuis le 4 octobre 2004, dont certains membres ont plus de 15 ans d’expériences dans le secteur humanitaire.
Hormis le logo, qu’ont en commun PUVM et PBL ? L’état d’esprit !
Pour comprendre, il faut connaître quelques petits détails que nous allons nous faire un plaisir de vous donner.
Le monde de l’humanitaire est un domaine assez fermé ; on ne le connaît qu’à travers les sites d’Internet, les multiples appels de fonds, les demandes de dons dans les boites à lettres et les affaires véreuses qui se retrouvent à la une des infos. Mais ce n’est pas que ça, il y a la face cachée.
Nous vivons dans un monde où tout est lié, et très peu de gens en ont conscience. Pour bien comprendre, il ne faut jamais perdre de vue que c’est l’argent qui dirige ce monde et qui est plus prisonnier de l’argent que le monde humanitaire ? Sans don, plus d’humanitaire ! De même que sans réfugié nous n’aurions plus de HCR (qui est une des plus grosses agences UN).
On a tendance à dire que « les conseilleurs ne sont pas les payeurs » mais nous pouvons affirmés par contre que « les payeurs sont les conseilleurs » !
Il faut bien comprendre que toutes, absolument toutes, les actions humanitaires sont exploitées à des fins d’intérêts, économiques et politiques.
Qu’est ce que cela signifie au niveau du terrain ? Eh bien, nous allons vous accorder un don, un support, une subvention.., mais vous achèterez du matériel de nos entreprises et nous préférons que ces fonds soient employés a telle chose…etc.
Quelles sont les conséquences d’une telle politique, en Afrique plus qu’ailleurs ? C’est que ce sont les organismes internationaux, Banque Mondiale, FMI, l’UE, via les ONG et organismes humanitaires, qui font la pluie et le beau temps. En clair, nous assistons à une colonisation qui ne dit pas son nom, puisqu’elle est économique. On ne se souci pas de savoir quels sont les désirs de la population, quelles sont leurs priorités ; nous avons l’argent, donc on impose un projet, car nous avons des impératifs économiques à satisfaire, notamment le principale : « faire un maximum de profit ».
Soyez attentifs à ce que vos medias vous racontent, vous allez vous rendre compte du procédé qui est utilisé ; on crée ou on suscite un problème dans un pays (même si ce n’est pas flagrant), on le laisse mariner, puis on demande une intervention internationale, avec les UN, OTAN ou autres et comme la situation est grave, les humanitaires arrivent…et le tour est joué ! Ca s’appelle une prise de contrôle indirecte.
Loin de nous le fait de généraliser et de mettre tout le monde humanitaire dans le même sac, mais sur le terrain les constats sont là.
Nous ne parlons pas des centaines d’ONG ou associations, créées par opportunisme, car ils ont entendu dire qu’un montant d’1 million d’euros allait être alloué par la UE (Union Européenne), ou autres, à l’environnement dans une région bien définie, alors des papiers à entête de ces organismes nouvellement créés affluent sur les bureaux des gens qui vont distribuer cette manne, souvent moyennant un pourcentage (il n’y a pas de petits profits, leçon apprise des occidentaux).
Les dons sont très souvent des investissements déguisés. Un exemple parmi tant d’autres, il y a un problème de déforestation, qui aura une incidence sur le climat ; ok ! On va financer une campagne de reboisement des forêts. Une certaine somme est allouée pour replanter des arbres ; mais attention, il ne faut pas planter n’importe quoi ! Vous planterez des eucalyptus, avec l’accord des autorités locales. Eh oui, les eucalyptus seront revendus en occident, qui en fera de la pâte à papier et comme ça vous aurez des rentrées de devises. L’argent revient à son point de départ.
Mais ce qui n’est pas pris en compte, c’est que ce n’est pas une forêt, mais une plantation, que pour activer cette plantation à plein rendement on va y mettre beaucoup d’engrais chimique, qui vont se retrouver dans les sols et les rivières et rendre l’eau impropre à la consommation des villages environnants ; que l’eucalyptus est un arbre qui demande énormément d’eau dans une région où l’eau vient à manquer.
Vous avez beaucoup de dessous de cartes dans ce genre. Mais qui en occident y porte attention ? Il faut être un habitant du village à coté de ce genre de plantations pour être concerné, car l’autorité locale elle-même s’en fout ! elle a de l’eau (javellisée) au robinet.
Ce qui fait, que le bien fondé du départ, vouloir apporter une assistance au plus démunis, s’est transformé en un immense business poussant les intéressés à faire du marketing à outrance pour être plus compétitifs que les collègues de façon à rafler les dons et subventions. L’état d’esprit du capitalisme à tout va a fini par polluer complètement ces activités qui, à l’origine étaient destinées à soulager la misère des plus défavorisés. Une profession s‘est crée à cet effet, le « Fundraising » la recherche de fond, qui est un job à plein temps, 24/24h. Il faut avoir, là aussi, le bon profil, on vous jette par la porte, vous rentrez par la fenêtre afin d’avoir les donateurs à l’usure ; c’est aussi tout un état d’esprit, lié au business, au rendement, il faut produire et avoir de bons arguments de vente et comme vous marchez à la commission, vous faites le forcing.
Au fil des années, les membres des organismes humanitaires ont donc changé eux aussi leur état d’esprit ; de volontaires, d’altruistes, de motivés…ils se sont transformés en fonctionnaires ; ne dit on pas d’ailleurs « je suis fonctionnaire des Nations Unies », où leur souci principal est de savoir où ils vont postuler pour leur prochaine affectation, ou dans quel pays ils iront en vacance l’année prochaine, tout un programme! Evidemment, ce fonctionnariat s’est transmis aux autres organismes et comme tous les salariés, ils ont peur de perdre leur emploi. Ce qui fait que petit à petit, ils ont perdu leurs âmes. Nous n’irions pas jusqu’à dire que cela va jusqu’à la prostitution, mais plus le montant du don a de 0, plus ils sont prêts à consentir à s’asseoir sur leur charte (neutralité).
Maintenant, chers lecteurs, vous êtes plus à même de comprendre ce que signifie « pour le plus grand bien de tous » ; c’est un paramètre qui n’est pas négociable!
Si vous jetez un œil sur nos principes de vie (dans le module à gauche) qui animent notre association (et que nous nous efforçons de suivre du mieux que nous pouvons), vous constaterez que ces principes sont universels. Les paroles de Rûmi (un des grands maîtres du soufisme) sont tout à fait en concordance avec les paroles tirées de la Bible, ou encore avec les enseignements de Maitre Mikao Usui, fondateur du Reiki, ou encore avec les 4 accords Toltéque de Don Miguel Ruiz et il y en a des centaines d’autres, comme le Christ, Bouddha, Lao Tseu… Ils prônaient tous le respect, la considération et la compassion pour son prochain que la société a étiqueté comme « inférieur » ! On est loin du compte, très loin !
Combien d’organismes de nos jours, poussés par la compétitivité, suivent ces principes ?
PBL essaie de les suivre autant que faire se peut, donc PUVM a été créée dans le même état d’esprit, afin d’aider PBL et d’autres qui sont ouverts à ces principes.
Notre monde change, très rapidement maintenant et les anciens paradigmes doivent tomber.
Le nouveau monde ne sera pas accepté par tout le monde car ça voudra dire prendre un virage à 180° que beaucoup ne pourront ou ne voudront pas faire, mais c’est leur choix.
En ce qui nous concerne, nous sommes à 100% pour ce changement et nous voulons œuvrer pour le nouveau monde (pas à la Sarko ou à la US) avec une nouvelle conception de vie. Un monde de paix, de joie et d’harmonie où tout le monde a accès à une vie meilleure.
Nous encourageons tous ceux qui sont en accords avec nos idées à nous rejoindre.
Nous allons publiés d’autres articles, dérangeants pour certains, mais qui apporteront un peu de lumière sur la façon dont fonctionne notre monde et pourquoi le futur doit être différent.