Un de nos amis qui souffrait du dos, a eu recours aux soins de la sœur Astride, phytothérapeute. Après 2 semaines ses douleurs avaient disparu.
Il nous a donné un N° de téléphone afin de la contacter pour un collègue de Pauline, travaillant aussi à la coopération suisse et qui souffre de la région cervicale depuis une année. Il a déjà vu des kinésithérapeutes, des ostéopathes, mais les douleurs reviennent quand il travaille sur un ordinateur.
Nous nous sommes rendus au couvent des sœurs, à Miti, sur la route de l’aéroport.
La Sœur Astride nous a reçu et introduit dans son petit local, qui était jusqu’à peu de temps encore, l’atelier de couture, reconnaissable aux affiches de modes sur les murs. Elle nous a expliqué qu’un bureau allait être construit pour abriter sa pharmacie et son bureau.
Nous lui avons demandé comment elle a été amenée à devenir phytothérapeute. Elle nous a relaté son histoire, qui démarre en 1994, avec une très grosse douleur vertébrale, au niveau des dorsales. La moelle épinière sortait presque de la colonne. Elle a été envoyée dans un endroit qui était un peu éloigné de sa communauté ; elle a été traitée quelques temps, puis la guerre a commencé. Il lui a été impossible de se faire soigner, donc elle a demandé à Dieu de lui indiquer les plantes qui la guériront, en faisant elle-même ses médicaments. Elle a reçu des indications précises car après 4 ans de calvaire, elle a été guérie.
Elle a poursuivi ses activités, mais pour soigner les autres. Elle a édité une brochure de 160 p, qu’elle vend 20$. Elle y joint une liste de maladies traitables par ses soins, avec le montant dont il faut s’acquitter, pour chaque intervention, en $ toujours, cela varie de 10 à 50$.
Ce qui est regrettable, c’est la qualité plus que médiocre des photos des plantes qui illustrent cette brochure.
Donc la sœur Astride nous a demandé si nous connaissions des gens souffrants à qui nous pouvons donner son adresse. Il faut des fonds pour son nouveau bureau.
Elle a traité notre ami, avec de la pulpe de tubercule de colocase, additionné d’une pommade, car dit-elle, sans cette pommade la brûlure serait plus intense et plus longue. Notre ami a confirmé qu’effectivement la température montait rapidement.
Une fois les soins terminés, elle nous a demandé si on voulait du lait caillé, de la viande de porc (ils ont un élevage, du miel. Nous voulions du miel, mais comme il était trop coagulé, ça sera pour une autre fois.
Après notre départ, nous sommes passés dans un autre couvent, où nous avons trouvé du miel.
Ils avaient un magnifique jardin et pelouse, avec un bâtiment de style typique des constructions religieuses.